« Discipline élitiste », « Professeur de déclinaison », « Matière ringarde », Voilà comment parlent les détracteurs des langues anciennes ! Mais s’ils entraient dans un cours de grec ou de latin au collège ou au lycée, ils découvriraient quelque chose de bien surprenant. Etudier les langues anciennes, c’est pratiquer tant de domaines, acquérir de la rigueur scientifique, du vocabulaire, des connaissances historiques et culturelles et tellement plus encore.

Depuis que je suis enseignant, j’ai pu constater que les langues anciennes sont présentes partout dans le multimédia. Site internet, vidéos, jeux… tout semblait bon pour faire venir des volontaires dans notre option. J’ai trouvé sur la toile des projets de qualité qui m’ont suggéré une abondance d’entrées pour enseigner. Loin d’être ringardes, les approches pédagogiques des langues anciennes m’ont souvent semblé d’avant-garde. Et à partir d’aujourd’hui, à l’heure où les langues anciennes sont remises en cause tous les ans dans les établissements, après plus de dix ans d’enseignement du latin, je passe du statut de témoin à celui d’acteur en créant ce projet transmédia avec mes élèves.

Ce site internet, réalisé avec les élèves n’est qu’une partie d’un projet plus vaste : Sur les traces des Romains (et des civilisations antiques) : Page Facebook, compte Twitter, chaine Youtube avec diffusion de documentaires réalisés par les élèves. Et d’autres viendront probablement.

Loin d’être une démarche démagogue, la gestion de ce projet est un véritable travail exigeant qui demande temps et rigueur à tous ceux qui y participent.

Et s’il peut aider de jeunes enseignants ou des élèves, nous pourrons considérer que le projet a réussi.